Ce buste reliquaire en chêne doré et polychrome, identifié aujourd'hui à Sainte Aurélie, est le seul qui subsiste des quatre qui, jusqu'à la guerre civile, étaient exposés sous le retable de la Transfiguration, dans des niches aux portes verrouillées qui n'étaient ouvertes que les jours de fête.
Dans l'inventaire de 1547, dans la section des reliques, ils sont mentionnés de la manière suivante : "quattro cabeças de virgenes que dizen santa Marta, santa Benedicta, santa Paula y santa Egidea engastonadas en madera y doradas". La seconde, sainte Bénédicte, est aujourd'hui identifiée comme sainte Aurélie de Strasbourg.
Dans le "réel"L'acte de naissance de la Vierge Marie, conservé dans le fonds Sabiote des Archives ducales de Medinaceli, atteste que le 9 juin 1521, Francisco de los Cobos, alors qu'il se trouvait à Cologne dans la suite de l'empereur, demanda au provincial de l'ordre franciscain quelques-unes des têtes et des reliques vénérées dans le monastère de San Francisco à Cologne des onze mille vierges qui, selon le récit de la Légende dorée, accompagnèrent sainte Ursule à son retour à Rome et qui, à leur arrivée à Cologne en 452, furent martyrisées par les Huns, ainsi que tous les Huns, selon le récit de la Légende dorée, accompagna sainte Ursule à son retour de Rome et qui, à son arrivée à Cologne en 452, fut martyrisée par les Huns, avec tous les membres de la suite, pour avoir résisté à leur appétit sexuel. Le provincial, compte tenu de la dévotion du secrétaire impérial et du fait qu'il avait accompagné sa demande d'un bref du pape Léon X, lui accorda "...".une tête des onze mille vierges et deux têtes des enfants innocents".
Par la suite, Cobos a cherché un architecte à Bruxelles pour que "eLesdites têtes de la Vierge et des Innocents seront fermées et placées de la manière et sous la forme où elles se trouvent et sont exposées actuellement. ". Ce document a permis à Miguel Ruiz de Arcaute d'attribuer la paternité bruxelloise au groupe de bustes reliquaires de ce type conservé en Espagne. Les similitudes stylistiques entre ces bustes et l'œuvre sculpturale de l'atelier Borman, notamment dans les coiffes et les robes, et leur langage gothique tardif, ont conduit à les attribuer à cet atelier qui, à l'époque, était dirigé par Jan III Borman et son frère Passchier, qui est considéré comme l'auteur principal.
Le buste représente une femme richement vêtue et couronnée, dont la tête est recouverte d'un couvercle qui permet de voir la relique. Il est monté sur un socle à moulures gothiques qui n'est pas l'original, mais qui appartenait à un autre des bustes perdus pendant la guerre civile, lorsqu'il a subi d'importants dommages qui ont été restaurés par Juan Luis Vassallo.